Hiro et son père fuient l'armée à travers la forêt d'un parc d'attraction abandonné depuis 50 ans sur le thème du Japon féodal, peuplé de robots et de manèges rouillés. Lors d'une confrontation, un robot samourai du parc s'interpose, c'est le début d'une amitié improbable. Cette BD est un melting-pot d'influences allant de la culture gaming, aux films de Karosawa ou encore des mangas. Le rendu final est assez bluffant dans sa mise en scène en faisant preuve d'une grande qualité graphique et de couleurs flamboyantes. Les robots simples dans leur démarche sont extrêmement vifs et areiens dans leurs combats, les angles de vue sont très variés et ajoutent un dynamisme indéniable. La coloration est à la hauteur du récit, valorisant les ambiances proposées et sublimant les combats. Le scénario reste assez mystérieux, bien qu'une quête d'un point à un autre typique du genre aventure soit établie. La relation entre Hiro et son robot est un point focal du récit assez touchant qu'il faut souligner, d'autant plus que les robots ne parlent pas hors langage protocolaire. Les antagonistes eux sont bien présents, mais leurs motivations sont très floues pour ne pas dire complètement absentes, et leur attitude quasi caricaturale. Une BD qui envoie du lourd sur le plan graphique, extrêmement bluffant dans les combats et je comprends complètement les retours extrêmement positifs. Il faudra voir le tome 2 pour juger complètement car le développement des villains m'a cruellement manqué pour pouvoir apprécier pleinement le récit, mais pas l'action grandiose et appréciable.
