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Critiques
par Rémi I. - le 12/10/2020
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par Rémi I. - le 12/10/2020

La dernière rose de l’été

Lucas Harari est de retour avec un one-shot aux allures de polar intimiste langoureux. Un bel ouvrage moderne et imposant inspiré de l’école de la ligne claire.

Chaque semaine, retrouvez toutes les sorties passées au crible de nos rédacteurs dans la catégorie Notre oeil sur les sorties. BD, Comics ou manga toute l’actualité chroniquée en complément de nos Incontournables ou nos dossiers

La Dernière rose de l’été de Lucas Harari, Sarbacane
Sortie août 2020

La Dernière rose de l’été de Lucas Harari, Sarbacane

Léonard, écrivain en devenir, part en vacances dans la maison de son cousin afin qu’il ait un œil sur les artisans qui sont en train de la retaper tout en ayant la possibilité de trouver le souffle créatif. Cette retraite va mener le jeune homme à s’intéresser à la famille vivant dans la maison d’architecte qui longe sa propriété. En parallèle, la police entame une enquête de voisinage pour meurtres…

Après la sortie très remarquée de L’Aimant il y a 3 ans, les éditions Sarbacane reprennent le même très grand format au dos toilé pour la sortie du nouvel album de Lucas Harari. Avec son dessin volontairement rétro aussi inspiré d’Yves Chaland, d’Hergé que de Charles Burns, l’auteur aborde le genre policier.

Drame hitchcockien, La Dernière rose de l’été fait montre d’une approche classique et d’une atmosphère langoureuse en adéquation avec son graphisme. Ses planches généreuses, sans espace interconique et aux couleurs éclatantes appuient sa gestion de la tension et son détournement des canons du genre.


Image principale : © Lucas Harari / Sarbacane

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