C’est frustrant. Le format one shot court jour en défaveur de l’histoire. Oui c’est intéressant mais on débarque là, on survole et les routes se séparent. C’est frustrant car on sait que l’auteur fait des merveilles sur du un peu plus long, et le graphisme méritait plus long
j'ai vraiment aimé l'idée de départ et le lien entre ces jeunes et l'IA est vraiment touchante . cela faisait bien longtemps qu'un livre ne m'avait pas touché autant
Le regret est que c'est un one-shot. L'histoire est très sympa mais mériterait d'être plus développé...
Très bon Jeff Lemire. C'est de la SF un peu à la alien au niveau de l'ambiance mais ça parle de parenté en fait. Ça m'a beaucoup touché. Et puis bon il y a des vaisseaux et des IA, alors que demande le peuple?
Panini revient progressivement en force dans l’indépendant et a frappé fort en proposant les premières œuvres de l’éditeur TKO en France.Sentient fait partie de ces deux titres et il a un très gros point fort: il est écrit par Jeff Lemire, un auteur très en vue dans l’industrie et très apprécié en France. Je n’aime pas forcément tout ce que ce scénariste a fait, mais l’édito promettant une œuvre sur la relation entre l’homme et la machine (ce qu’il a fait à merveille sur Bloodshot) je partais plutôt confiant. Jeff Lemire, par le biais de ce titre, a souhaité mettre en avant les enfants qui sont totalement mis de côtés et relégués à des rôles mineurs habituellement. Ici, ce sont eux les héros, il doivent tout apprendre des procédures nécessaires au bon fonctionnement d’un vaisseau, mais en l’absence de parents, c’est à l’intelligence artificielle du vaisseau qu’incombe cette tâche. D’ailleurs, elle ne se limite pas à ça puisqu’elle s’occupe de toute l’intendance autour des enfant tout en faisant l’école aux plus jeunes. Du coup, on voit littéralement évoluer la relation entre les enfants et la machine et c’est passionnant. Au début, on sent qu’elle n’a qu’un rôle utilitaire leur permettant d’améliorer leur quotidien, mais une fois le massacre réalisé, Valérie doit les rassurer pour éviter une panique générale et c’est là que leur relation évolue, car les enfants commencent alors à se reposer sur elle. Forcément, l’intrigue du récit ne se limite pas à ça et heureusement ! L’équipage vivra un certain nombre de péripéties qui auront pour effet d’accélérer et approfondir les sentiments que les enfants et la machine se portent. L’aspect relationnel entre l’homme et la machine est de plus en plus traité depuis quelques années et m’avait déjà beaucoup séduit dans « Magnus ». Côté graphisme, je ne suis pas très fan du style de Gabriel Walta, mais après deux ou trois pages, je l’avais oublié et j’ai pu me focaliser sur ce récit d’excellente qualité. Conclusion : Sentient est une très bonne entrée en matière pour l’éditeur TKO sur le marché français. Le nom de Jeff Lemire et le pitch promettaient de bonnes choses et je ne peux que constater qu’elles ont été tenues. De mon point de vue, c’est une des meilleures sorties de l’année 2020. Thomas.
Une histoire qui a su me surprendre alors que je m’attendais à quelque-chose de déjà-vu. Le récit est court mais très efficace, tant en terme de tension que d’émotion. Pas le récit le plus développé de Lemire mais on y retrouve ses thématiques favorites, la famille et le deuil en tête. Walta au dessin est très bon, notamment sur les visages. Son style convient parfaitement pour représenter des enfants, bien qu’il s’illustre très bien aussi dans des moments plus "horrifiques".
Une histoire qui avance trop vite. Certes, il n'y aura pas 100 chapitres mais ça manque de développement des personnages et de l'intrigues. L'univers SF est bien posé par Jeff Lemire et J'ai lu le livre d'un seul trait.
C'est moyen, c'est la seul chose qui passe dans mon esprit a la fin du récit. On voit que l'auteur à voulu faire simple, sans se casser la tête, on ne s'implique pas émotionnellement, les enfants sont assez caricaturaux pour un univers futuriste, et tout est assez prévisible. Le background de l'histoire pourrait aussi ne pas être présent car il ne sert à rien. Première fois que je vis une déception par cette auteur, j'espère que c'est la dernière
Jeff Lemire dans l'espace. Des enfants livrés à eux-mêmes. Une IA qui fait office de mère protectrice. Du danger. De l'interaction humaine plus vraie que nature. Un dessin qui colle parfaitement. Encore un one-shot du scénariste qui m'a emporté.