Dès qu’un comics mettant en vedette nos amis les animaux arrive en librairie, je suis forcément client et la plupart du temps le résultat est plus que convainquant (à part pour Nou3 qu’on m’avait mal vendu). Du coup en toute logique lorsque Scurry et ses mignonnes souris a été annoncé une cible s’est fixée dessus surtout après avoir vu quelques planches très prometteuses. La partie graphique est d’ailleurs le point fort principal de Scurry (non pas que le scénario soit mauvais, au contraire) puisque les planches réalisées par Mac Smith sont absolument incroyables de beauté. C’est simple ça doit être une des 5 plus belles réalisations que j’ai pu voir sur mes 566 albums lus (source Bubble). Le style est d’un réalisme fou, extrêmement détaillé et somptueusement mis en couleur. Alors effectivement les plus réfractaires au dessin numérique resteront probablement de marbre mais sur moi ça fonctionne à 200%. Les souris sont beaucoup trop mignonnes, on a qu’une envie, c’est de les papouiller. Après J’ai un lien particulier avec ces petits êtres puisque petit je sortais en pleine nuit pour relâcher les souris prises au piège dans notre cage (impensable pour nous de tuer une souris, on avait une cage avec un système de bascule) dans le pré à côté de chez nous. Enfin bref fini de raconter ma life, mais en gros j’ai beaucoup de tendresse pour ces animaux trop souvent mal aimés et voir un récit les mettant en avant me fait très plaisir. Bon on a vu que le dessin était à couper le souffle mais qu’en est-il du récit en lui-même ? Et bien je dirais qu’il est moins spectaculaire mais d’excellente facture quand même. On suit une colonie de souris dans un univers où les humains semblent avoir disparu depuis un moment. Des petits groupes de souris sont envoyés pour récupérer à manger mais à force il ne reste plus grand chose et les dangers (loups, chats, rapaces…) sont partout, ce qui leur complique pas mal la vie. Mais au moment d’évaluer la possibilité de déplacer la colonie, un nouveau danger pointe le bout de son nez. J’ai été surpris par le retournement de situation proposé par Mac Smith qui joue avec la chaîne alimentaire et certains clichés pour nous offrir des situations assez cocasses. Le récit est court (88 pages) mais je me suis régalé de bout en bout, vivement les deux prochains tomes ! Conclusion : Scurry est une excellente surprise. Mac Smith a réalisé un travail incroyable sur la partie graphique et nous offre un début de récit court mais de très bonne qualité. C’est un coup de coeur pour moi ! Thomas.
