Difficile d’intéresser l’auditoire pour décrire le quotidien répétitif et dénué de toute surprise d’un otage en particulier. L’ambiance est bien retranscrite cependant, l’auteur s’attachant aux faits tels qu’ils lui ont été relatés par Christophe André (l’otage), mais ceux-ci manquent forcément d’intérêt pour une histoire en Bd. Nous sommes dans le documentaire et rien ne vient sublimer l’extrême banalité de la vie d’un otage dont moult reportages se sont déjà faits l’écho. De fait, on comprend assez vite ce que peut ressentir un otage et le fil des pages ne vient pas apporter le supplément d’âme attendu.
L’auteur nous fait rentrer dans la vie d’otage, sans repères ni informations sur le monde extérieur. Va-t’il être libéré un jour ? Ou réussit à s’enfuir ? Le dessin nous transmet les émotions et sensations du prisonnier, et nous tiens en haleine jusqu’à la fin. Must read !
De prime abord, le style graphique et le sujet ne m'attiraient pas spécialement. Mais j'ai découvert un véritable chef d'œuvre!! L'histoire est incroyablement bien racontée, je recommande à tous, même ceux qui auraient quelques réticences.
Ouch! Claque! « Chaque jour qui passe est un jour de trop » Peu d’action (forcément), mais une immersion totale dans le quotidien de Christophe André! J’aimais beaucoup les « chroniques » de Guy Delisle... Il signe ici encore un ouvrage très intéressant!
Récit totalement immersif, on rentre dans la peau de Christophe André avec sa peur, ses doutes, son espoir et sa colère. La réalité du propos est très bien retranscrise. On se demande vraiment comment on réagirait dans une situation pareil... On ne s'ennuie pas une seule seconde a suivre le calvaire de cet ex otage. Guy Delisle a mit 15 ans pour écrire ce roman graphique et c'est une réussite.
Beaucoup de pages sur la captivité où il se passe peu de choses... Cela rend la lecture moins agréable.
On s'ennuie ferme dans cette bd. Quelle drôle d'idée de se lancer dans le récit d'un otage, où il ne se passe rien. La répétition des scènes (manger, dormir, se lever pour uriner ou se laver) ainsi que les monologues intérieurs du kidnappé (nous sommes quel jour ? Serais-je encore là demain ?), là encore, redondantes, finissent très rapidement par lasser tant on a rapidement compris les doutes qui peuvent assaillir dans de telles circonstances et combien l'écoulement du temps peut paraître infinitésimalement long. Pas besoin d'en faire 400 pages...
L'auteur a réussi à nous faire ressentir les sensations d'un otage, et plus spécialement l'attente, l'interrogation, la répétition, et l'excitation quand la situation évolue. Impressionnant !
Belle œuvre... Toute la difficulté résulte dans le peu de mouvements qu’implique une prise d’otage. Guy Delisle a réalisé une superbe retranscription graphique de l’histoire de Christophe André! On y est, on le vit, on attend avec Christophe... mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire à Paris? « Aujourd’hui, on est le 4 mars, dimanche 4 mars... » Ça fait 2 heures que j’ai fini cette lecture et je me réjouis de découvrir le reste de l’œuvre de cet auteur !
Un Delisle pas mal mais bien en-dessous que ses précédents récits de voyage.
Comment peut on être aussi pris dans l histoire que ça ? Un dessin simple, pas de couleurs, souvent beaucoup de case ou il ne se passent rien et pourtant on n est capturé comme le héros... impossible de s évader de ce livre.