Aujourd'hui, j'ai lu Rêverie. Et... C'est très compliqué à expliquer ! J'aurai surement du écouter l'oeuvre de Debussy en même temps, synchroniser ma lecture. On suit et on perd les protagonistes de cette / ces histoires comme une respiration entrecoupée d'apnées faisant pourtant sensation de souffles tantôt rafraîchissants, tantôt chauds et moites. Lui repart au Japon, elle vit à Paris. C'est leur dernière soirée ensemble. Cette soirée sera ponctuée d'hallucinations, de récits fantastiques, curieux, angoissants. De rencontres fantasmées, hors du temps, d'illusions, d'inventions. La teinte sépia en fil rouge tout au long de l'album maintient l'unité du récit, mais fait qu'on finit par ne plus savoir quand on est, ou l'on est, qu'est ce qui est réel et qu'est ce qui ne l'est pas. J'ai trouvé les personnages très attachants, mais je ne sais toujours pas trop d'où ils viennent et ou ils vont. Je suis perplexe. Pas sur la bd en elle même, mais plutôt sur la réflexion qu'elle laisse après sa lecture.
