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Avis des lecteurs de la série

Un OVNI de plus dans le paysage manga en France ! Le genre d'oeuvre dont on se demande même pourquoi l'éditeur a pris le risque, tant il est ici nécessaire, non pas d'être attiré par les bizarreries ou de faire preuve d'ouverture d'esprit, mais d'avoir les clefs pour la comprendre. Ici, à moins d'être cinéphile et d'avoir mangé du "Elle s'appelait Scorpion" et autres thrillers japonais sombres et violents des années 70, il sera difficile d'appréhender "Pinsaro Sniper" et encore moins d'en contextualiser les références... Ce mélange de brutalité, de sexe et de moralité, traité avec une apparente légèreté est, bien entendu, la marque de fabrique de Monkey Punch et de son oeuvre la plus célèbre, "Lupin III", qui reste, finalement, assez peu connu chez nous mais dont l'influence se ressent clairement ici (rien que le chara-design de l'héroine est un aveux en soit). Dans une société japonaise où la corruption des institutions est une réalité dû à sa connivence avec le milieu mafieux, et où les rapports entre les gens sont toujours asymétriques et violents, les inégalités sont loin d'être celles qu'on imagine, ou que l'on a, en France. Ce genre d'oeuvre, tout aussi exutoire que cathartique (dans un registre proche, on pense à Akumetsu, entre autre), permet également la mise en avant des femmes et des marginaux, deux catégories qui subissent bien plus qu'elles n'imposent au Japon. Comme dans les classiques du genre, le trait est volontairement exagéré, le but étant de sacrifier à la vraisemblance pour exacerbé le ressenti du lecteur. Un impact brute, primaire pour tenter d'amener un peu de compassion dans une société qui n'en a que peu dans son ADN. L'héroine de "Pinsaro Sniper" prend alors des atours mythique et même mystique, réunissant Éros et Thanatos dans une sorte d'ange vengeur et salvateur, mais surtout miséricordieux, qui pourfende le mal avec son épée tout en apportant la paix aux faibles avec son corps... Une mission sans fin qui justifie un format épisodique puisque le but n'est pas tant ici de raconter une histoire que de provoquer une réaction émotionnelle. Scénaristiquement très codifié (je renvois les curieux au recueil de Lupin III récemment sorti, et à ceux de Golgo 13...) , forcément redondant, mais pas vraiment lassant puisque cette spirale de sexe et de violences reste courte et plaisante pour peu que l'on sache où on met les pieds. C'est d'ailleurs le problème majeur de ce titre : il ne s'adresse qu'a un public que connaisseurs. Il eut pourtant été intéressant que l'éditeur prenne quelques instants pour situer l'oeuvre avec un petit dossier en préambule car il n'y a vraiment aucune chance que le lecteur français lambda de 2020 (ce qui n'est en rien péjoratif) puisse appréhender ce titre sans en avoir les clefs ! L'édition, c'est culturel, mais il faut aller au bout de sa mission... [le titre vaut 4 étoiles mais j'en mets 5 juste pour le remonter un peu]

👍

C’est un peu le City Hunter version féminin en hentai… Les dessins sont superbes Pour ce qui est de l’histoire… Si il y en a une… Elle est beaucoup trop redondante et dénué d’intérêt…

👍

C'est pas ouf

👍

Graphisme sympa et sexy, mais malheureusement ça ne fait pas tout, le scenar ne tient pas la route bien qu’il était prometteur

👍

Excellent dessin sexy et érotisme à souhait, il est juste dommage que le scénario ne possède pas de file conducteur! On a l’impression de lire un recueille de one shot, on verra ce que les deux prochains tomes nous proposeront.

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