Deux êtres sont devenus inadaptés sociaux à cause de toc particulièrement difficile à vivre, surtout en société. ♂️ Kôsaka est mysophobe, c’est-à-dire qu’il est obsédé par la propreté : il a deux purificateurs d’air qui fonctionnent en permanence dans son minuscule appartement, des gants jetables, des masques chirurgicaux, des sprays antibactériens, des lingettes désinfectantes. Il se lave les mains des centaines de fois par jour, il prend beaucoup de douches et son appartement est plus propre qu’un bloc opératoire. Trouble qui sont apparus à la mort de sa mère ♀️hijiri Sanagi est encore au lycée, mais elle sèche les cours depuis quelques temps. Elle a les cheveux décolorés et elle porte son uniforme sans bas, en plein hiver, sous la neige. Elle aussi fuit la société : elle a peur du regard des autres et de ce qu’ils peuvent penser d’elle. Afin de se déplacer dans la ville, elle porte un casque avec de la musique. Ainsi, elle peut affronter le regard des autres… mais pas trop! Ce ressenti du regard des gens qu’elle croise s’est révélé après la disparition inattendue de ses parents. Leur rencontre se fait pas l’intermédiaire d’izumi, un père qui a perdu tragiquement sa fille. Il travaille pour urizane sanagi, médecin et également, grand-père d’Hijiri. Il demandera à Kôsaka de passer du temps avec Sanagi, Kôsaka bien évidemment refuse,et izumi n'a pas d'autre choix que de le faire chanter... A force de se côtoyer,et d’échanges souvent brefs, les deux asociaux vont tenter de reprendre pied dans la société et surtout, ils vont développer des sentiments amoureux l’un pour l’autre. Mais une révélation leurs sera faite qui, renversera toutes leurs croyances établies... Alors oui j'ai été séduit par son atmosphère mélancolique, cachant des messages sociaux et humains beaucoup plus complexes qu'ils n'y paraissent. Le scénario est prenant et l'histoire intimiste, teinté de mystère est bien amenée.
