Un album plutôt chouette sur le thème du syndrome de stress post traumatique subi par une ex-militaire. L'histoire est bien menée mais un peu farfelue. Dans le style, j'ai largement préféré PTSG de Guillaume Singelin. Enfin, le dessin, un peu crayonné noir et blanc, fait son effet ! Une bonne lecture qui sera néanmoins assez vite oubliée.
On voudrait que cela ne s’arrête pas. Après avoir lu Echo du même auteur que j’ai adoré, même constat ici : pour un volume assez imposant, tout de même 250 pages, impossible de s’arrêter de lire!
Une soldat rentrée au pays gère comme elle peut son syndrome post-traumatique avec pour meilleur ami un gorille de 2m20 qui partage son appart, la proprio de la casse où elle bosse et des petits hommes vert... Je savais d’avance que j’accrocherais a la dernière œuvre de Terry Moore mais pas à ce point là! Les personnages sont attachants, leurs relations émouvantes et le sujet est parfaitement traité. Ça se lit trop vite!! Un vrai coup de cœur!
Résumé : Samantha est une ancienne combattante. De retour d’Irak brisée et souffrant d’un Syndrome Post-traumatique, elle décide de se retirer en plein désert et gérer une casse auto. Totalement solitaire, elle ne se confie à personne mis à part à son ami imaginaire, un gorille de plus de deux mètre. Ensemble ils vont être témoins du crash d’une soucoupe volante qui va littéralement chambouler leur quotidien. Critique : Motor Girl fait partie des nombreux titres que j’ai feuilleté de nombreuses fois sans passer à l’acte d’achat. C’est John Le Vert qui a récemment réalisé une vidéo complète pour présenter les titres de Terry Moore dont Motor Girl fait partie et il m’a vraiment donné envie de tester. J’ai donc profité de la crise du Covid et de l’absence de nouveautés en librairie pour découvrir le style de l’auteur. N’ayant pas relus le synopsis avant de me lancer, j’ai été un peu perturbé par la présence de ce gorille parlant alors qu’aucun autre personnage de ce type n’était visible et j’ai donc découvert avec surprise qu’il était en fait le fruit de son imagination ou plutôt la conséquence de son Traumatisme Post-traumatique. J’ai vraiment apprécié cette découverte en pleine lecture et du coup je m’interroge sur le fait de le dévoiler dans le synopsis. Samantha est un personnage fort et plein d’humour qui se montre rapidement attachant. On sent dès le début que la jeune femme est en mode survie dans un environnement des plus hostiles. Elle souffre de plus en plus de migraines provoquant des visions encore plus perturbantes qui vont finalement nous amener à découvrir pourquoi Mike le gorille l’accompagne aussi souvent à l’insu de tout le monde et plus on en apprend sur son passé de soldat, plus on est touché par ce personnage qui mériterait tous les honneurs mais qui ne demande qu’à vivre tranquillement. Franchement la fin du titre m’a vraiment retourné et le dernier à m’avoir chamboulé comme ça n’est autre que « I kill giant ». Motor Girl est un titre très touchant mais pas seulement puisqu’il est aussi bourré d’humour, de clins d’oeil plus ou moins subtils à Tintin ou aux Simpson et de jolies scènes d’action. Humour, action et émotion; les ingrédients d’un comics parfait ? Je ne saurais le dire mais une chose est sûre, ce récit va me marquer un sacré bon de temps ! Non content d’avoir écris un superbe récit, Terry Moore s’est également occupé de la partie graphique. C’est d’ailleurs son dessin qui, sans pour autant me rebuter m’a à chaque fois un peu freiné. J’aime le noir et blanc mais je le préfère lorsqu’il est très nuancé avec de superbes jeux d’ombre et ici il n’y en a pas. Ici le dessin est très minimaliste et fin mais pas dénué de charme et c’est celui ci qui a fini par me séduire. Conclusion : J’ai mis du temps à me lancer dans un titre créé par Terry Moore et je remercie John le Vert de m’avoir motivé. Motor Girl est un énorme coup de coeur qui va me mener directement à Echo ! Thomas. www.indeeslesbulles.fr
Je ne suis pas forcement un fan de terry moore mais j'ai trouvé ça tres sympa