Impérium fait suite à Harbinger Harbinger suivait le conflit entre peter stancheck et son ancien mentor toyo Harada A la fin d’Harbinger, toyo harada est exposé devant le monde entier comme un psiotique doté de pouvoirs surpuissants et aux méthodes douteuses. Impérium prend le parti de suivre le « méchant » toyo Harada Comme dans Harbinger, Joshua Dysart nous questionne sur le bien / le mal et toutes les nuances de gris qui existent. Dans impérium encore plus que dans Harbinger, les personnages sont complexes, et les thématiques abordées aussi. Le talent de Dysart est de ne jamais sombrer dans une écriture prétentieuse ou donneuse de leçon. Les thèmes abordés sont profonds mais la lecture est simple. On nous parle de quête d’identité, de confiance et de dévouement, de sens et de sacrifice On nous questionne sur le prix à payer pour atteindre une utopie et si de bonnes intentions justifient toutes les actions. Dans imperium même les personnages les plus brutaux sont loin d’être unidimensionnels et on finit par s’attacher à (presque) tous les personnages, et à (presque) tous les détester aussi . Le tout dans un joyeux déferlement d’action et d’hémoglobine 😄 Le trait est efficace et dynamique pour l’ensemble des dessinateurs ; j’ai un petit faible pour dough braithwaite et Cafu, mais l’ensemble est réussi et cohérent. L’édition de Bliss editions est encore magnifique avec à la fin des couvertures variantes et des crayonnés superbes. Prochaine étape : la 3eme partie du run de Dysart avec « vie et mort de Toyo Harada »
