Si vous en voulez plus ajoutez moi sur instagram : lord_comics88 Après une absence prolongée, l’auteur a mis les petits plats dans les grands. Bigby part, seul, détruire la source du pouvoir de l’empire. Evidemment, comme à chaque fois avec Fables, tout n’est pas aussi simple et tout ne se passera pas comme prévu. Mais le résultat est le même : Bigby est de retour ! Et avec lui revient également en grand fracas la guerre contre les royaumes. On assiste à des discussions, des débats houleux dans les deux camps. On découvre des stratégies d’attaque plus ou moins concluantes. Des tentatives de traités de paix et des actions d’espionnage secrètes. En attendant, la vie continue à Fableville, et nous avons grande joie à assister aux retrouvailles de la famille Wolf. Et quoi de mieux que Noël pour célébrer cela. Au détour d’un mini-récit, on en apprend toujours plus sur le monde des Fables et ses habitants ; C’est aussi l’occasion de creuser la relation entre les enfants, Blanche, Bigby et son père à la suite d’une visite mouvementée dans le château de ce dernier. L’évolution des personnages est toujours aussi bien traitée et les dessins de Michael Allred viennent sublimer les décors et l’ambiance hivernale. Mais la majorité de ce tome est consacrée à un personnage inattendu, présent depuis le début mais qui n’avait que très peu été développé jusqu’à présent : Gobe-mouche. Son passé le rattrape et va l’emmener dans une quête héroïque dans les royaumes. Le parallèle est évident avec la quête de Boy Blue : là où Blue s’aventurait seul dans les royaumes, Ambrose a besoin d’une armée ; là où Blue se battait sans relâche à grands coups d’épée magique, Ambrose utilise le pouvoir des mots et de la dissuasion. Fables nous fait rêver, nous permet de voyager, mais pas simplement. Cette série amène également une réflexion sur le monde qui nous entoure. Où les méchants ne sont pas que méchants, où les faibles ne sont pas si faibles et où la chaque moment peut être vécu différemment par chaque individu. C’est une expérience unique où chacun, à la fin, peut se rendre compte que les contes sont intemporels et que tout le monde peut vivre le sien comme il l’entend.
