"Extremity" : Ce One-Shot se distingue par sa simplicité, sa nervosité et son efficacité. Bien qu'il n'apporte pas de renouveau au genre, il offre une lecture fluide, des scènes d'action bien construites, un univers riche et une relation frère-soeur conflictuelle. Une découverte très satisfaisante.
Dans un monde post-apocalyptique ravagé par la guerre, deux clans s’opposent : les Roto et les Paznina Théa , fille du chef de clan Roto, a eu son bras coupé enfant quand sa mère a été assassinee. Depuis son père traque les responsables en quête de vengeance. Encore une œuvre incroyable de Daniel Warren Johnson ! Fresque guerrière remplie de personnages forts , DWJ enchaîne les énormes combats , les passages pleins d’émotion, les retournements de situation, et les réflexions sur la guerre le deuil la vengeance. La colorisation de Mike Spicer est encore parfaite sur ce tome et se marie à merveille avec le style nerveux de DWJ. Un formidable récit d’un fantastique auteur.
L'histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique: les héros comme nous-mêmes ne pouvons qu'imaginer l'ampleur du précédent cataclysme, avec une ambiance neo-médievale où vaisseaux spatiaux, épées énergétiques rencontrent créatures fantastiques, lances et armures sommaires. C'est un univers très bien établi et riche par ses règles, son Histoire, ses personnages, ses traditions, sa culture, sa religion, sa technologie.... sans pour autant nous marteler avec. Je déteste les scènes d'exposition dans les films et c'est tout ce que ce comics ne fait pas! Le récit se focalise principalement sur la jeune Théa, héritière de la lignée dirigeante de son clan: les Roto. Les dernières décennies ne sont que massacres répétés contre un autre clan: les Paznina. Une lutte perpétuelle pour le contrôle des ressources vitales, la terre, l'eau. Cette œuvre nous propose d'explorer, grâce à des planches dynamiques et colorées, un univers fantastique d'une extrême violence de part sa nature et son environnement hostile mais aussi par ses personnages en quête de vengeance. Mais elle ira plus loin en abordant le deuil, le pardon, la rédemption, l'héritage, en questionnant la guerre, la violence, et le déterminisme. Thèmes simplement illustrés par des dialogues ou de sublimes mises en page vouées à la contemplation et à l'interrogation. Et c'est ce détail qui fait toute la différence, qui donne toute la dimension forte et vibrante de cet univers. Cela va sans dire... j'ai beaucoup aimé. Les personnages, l'univers, l'originalité de l'ensemble. On a ici un monde que je n'avais jamais vu. Alors oui il y a des inspirations (œuvres de Miyazaki, Mad Max), même certains clins d'œil assumés (Akira), mais on reste tout de même sur un joyau de création et ça fait du bien. Et je n'en dirai pas plus. Je ne veux pas que mon enthousiasme gâche votre lecture avec des expectatives. Je suis resté les mains collées sur ce comics du début à la fin. Une fin qui vous laissera un arrière-goût de métal et de sang.
Ce titre est très bon dans son dessin, dans son univers, dans son histoire assez simple mais maîtrisé, on mets un peu de temps à s'attachera aux personnages mais au final on arrive à ressentir les évènements à leurs côtés. Le format est pertinent, ni trop long, ni trop court
Une influence entre Star Wars et Mad Max pour l'histoire. Akira et Ghibli pour les graphismes. Le nouvel opus de Daniel Warren Johnson est une tuerie. Visuellement époustouflant et dynamique. Et une histoire prenante et touchante avec des phases d'action incroyable. Sans oublier des personnages poignant très bien écrit. Voilà le style DWJ. Foncez vous ne serez pas déçu par cet auteur. Profitez en pour lire Space Mullet chez Akileos qui est très bon aussi.
Super comics de sf multipliant les moments de bravoures et les reflexions sur la guerre et les vengence familiale qui en découlent
