Suite de Divinity avec toujours le même duo au scénario et au dessin . Abram et Myshka ont eu un fils ; lorsque celui-ci disparaît , Divinity et sa compagne repartent vers l’inconnu à sa recherche, où ils seront pris au centre d’un conflit. ———————- Divinity était un récit SF très centré autour de l’idée de la réécriture de l’histoire et des dystopies type le meilleur des mondes; eternity nous amène dans une SF très influencée 70s /80s avec des décors colorés et des races extraterrestres ; on retrouve dans les thèmes et le graphisme du mobius , du kirby et du George Perez . Le récit décrit un conflit entre 2 factions pendant 3 chapitres avant d’amener une conclusion vraiment intéressante à Divinity et Eternity dans le chapitre 4 Un bon complément à Divinity même si on ne peut pas parler de suite tellement le style est différent , preuve du talent et de la versatilité des deux auteurs. ——————— Vous aimerez si vous aimez : L’incal (l’humour en moins) et les œuvres de mobius, l’esthétique SF 70s /80s sur fond de psychédélisme et de couleurs flashy ——————- A éviter si : Vous êtes à la recherche d’une redite sur le « stalineverse » de Divinity , ou d’une épopée barbare ——————-
Matt Kindt est de retour après une trilogie Divinity particulièrement remarquable. Ici nous retrouvons les protagonistes juste après la fin de Divinity tome 3 avec un prologue très réussi où Divinity fait le tour de ses amis pour voir comment ils se portent et si les dernières anomalies ont disparu. Ce prologue permet à de nouveaux lecteurs de découvrir et d’apprécier ce one shot sans avoir à lire Divinity au préalable même si cela serait un plus. Le nouveau récit de Matt Kindt fait revenir les deux personnages dans la zone de l’Inconnu, cette même zone qui leur a donné leur pouvoir. Leur but est de retrouver leur enfant disparu et cette quête nous permet de découvrir un univers à la fois grandiose , riche en couleurs et barré. Les personnages vivant dans cette zone sont extrêmement variés et dignes des plus grands récits de SF. Le scénario est particulièrement prenant et met son personnage principal dans une situation particulièrement délicate où il vient à réfléchir à ses actes et ses conséquences sur ce vaste univers. Plus qu'un simple one shot, ce tome semble poser les bases d'une potentielle nouvelle série, ce qui est particulièrement enthousiasmant étant donné le talent du scénariste. Si la conclusion de ce récit peut paraître un peu facile et rapide, il n’en reste pas moins extrêmement plaisant à découvrir grâce aux personnages et à un univers extrêmement riche qui je l’espère reviendra dans un futur proche. Graphiquement, Eternity reste dans la lignée de la trilogie précédente grâce à Trevor Hairsine qui nous offre un univers particulièrement beau et imaginatif et riche en couleurs. Conclusion : Si vous avez aimé Divinity, vous adorerez Eternity. Si vous ne connaissez pas la première, vous pouvez parfaitement lire ce one shot. Thomas.
Un livre VRAIMENT magnifique. Les dessins rappellerons quelques illustrations SF des années 70's pour le plus grand bonheur de nos rétines. L'histoire quant à elle, clore l'épopée de Divinity. Mais, j'espère le revoir bientôt. Car j'aime beaucoup sa façon d'être et de penser à la Dr Manhattan de Watchmen (ce n'est que mon avis). Le seul défaut, l'histoire est trop courte. Les runs en 4 issues, c'est pas le point fort de Valiant parfois.
