Mon dieu que j'en suis sortie mal à l'aise ! Je connaissais déjà l'histoire de cette charmante dame... Mais j'avoue que je ne l'avais jamais envisagée comme ça. Elle est abordée avec une espèce de nostalgie, un mélange de folie et de mélancolie amoureuse, une amertume vengeresse et un détachement effrayant. Elle s'ennuie Elisabeth. Elle est faible. Elle est folle. Elle ne sait pas, ou alors elle ne sait que trop... Le mode de narration y est pour beaucoup. Jamais elle ne parle. On nous raconte son histoire à travers un double filtre qui ajoute encore un peu plus de froideur au récit. On s'enfonce dans la dépravation, la déchéance, la perversion et la froideur avec un détachement très particulier... Quant au dessin... Brrrr... C'est très perturbant ! Ces immenses paysages enneigés, ces scènes gigantesques dignes de Dante version glacée et stérilisée, y compris en intérieur. Ces expressions sur les visages... Et parfois justement sur les visages il n'y a rien ! Faites moi penser à lire des trucs plus mignons avant de dormir la prochaine fois !
