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Critiques
par Rémi I. - le 31/12/2020
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par Rémi I. - le 31/12/2020

Drosophilia de Mardi noir & Quentin Zuttion

Mardi noir et Quentin Zuttion racontent la recherche de l’amour à la trentaine dans un récit fantastique, onirique et social entre quête de sens et d’affection.

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Drosophilia de Mardi noir & Quentin Zuttion, Payot graphic
Sortie août 2020

Drosophilia de Mardi noir & Quentin Zuttion, Payot graphic

Parisienne, Alex est une jeune trentenaire célibataire. Elle a bien un petit copain occasionnel, mais elle n’y est pas attachée, loin de là. Elle le garde sous le coude, c’est toujours ça de pris. En parallèle, elle cherche l’amour, en vain. Elle voit ses amis en couple, qui parlent d’enfant et subit une pression sociale directe et indirecte inhérente à son sexe et son âge. Se laissant porter par sa simple intuition, elle commence un voyage à la recherche d’un homme.

Rien de révolutionnaire, certes. Mais le propos de Mardi noir (psychologue, psychanaliste et Youtubeuse – si !) est cru, direct, comme les couleurs à l’aquarelle vivantes de Quentin Zuttion. Habitée et touchée par le fantastique, cette bande dessinée propose de superbes envolées lyriques, animales. Plus qu’à la recherche de l’amour, Alex se cherche en vérité elle-même, dans ce monde qu’elle ne maîtrise pas. Passant de doutes, d’expériences déstabilisantes en plans foireux, de belles rencontres aux désillusions. Parcours chaotique à tâtons, récit viscéral dans la moiteur de l’été, road-trop initiatique sans filtre, Drosophilia vagabonde à la quête de soi et du bonheur.


Illustration principale : © Mardi noir / Quentin Zuttion / Payot graphic

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