A chaque génération un nouveau manga de tueurs de vampires et/ou de démons apparaît, et casse la baraque. Il y a eu Hellsing, Vampire Knight, Priest, Tokyo Ghoul, et tant d’autres titres qui tous, avec des variations, racontaient des histoires de monstres et de héros à mi-chemin entre ombre et lumière. Il y a désormais Demon Slayer – Kimetsu no Yaiba.
Demon Slayer – Kimetsu no yaiba, de Koyoharu Gotōge, Panini Manga
Le pitch est plus ou moins le même que pour beaucoup d’histoires du genre. Une famille a été attaquée. Deux enfants s’en sortent: le grand frère, qui n’était pas là au moment de l’attaque, et la petite sœur, qui a été transformée en démon. Comment sauver celle-ci et la faire redevenir humaine? Voilà notre héros ordinaire lâché dans un monde plein de surnaturel, dont ils va devoir découvrir les règles en combattant des ennemis de plus en plus forts.
Les points forts de Demon Slayer?
Un univers japonais inspiré du début des années 1900, des références culturelles régulières et plus ou moins bien cachées à la culture traditionnelle japonaise, et surtout un héros tellement pur qu’il en devient étonnant. Tanjirō Kamado, notre Demon Slayer, est en effet loin de cet hurluberlu de Luffy (One Piece), de cette tête brûlée de Natsu (Fairy Tail) ou de ce sale gosse de Naruto (Naruto).
Grand frère responsable et aimant, combattant courageux, mais aussi personnalité pleine d’empathie pour ses adversaires, il est beaucoup moins sombre ou loufoque que bon nombre d’autres héros de Shonen contemporains, et plutôt positionné pour un public relativement jeune. Et cela plait, et marche commercialement : en 2019, Demon Slayer a dépassé One Piece en nombre de ventes.
En France, après un premier lancement raté sous le titre Les rôdeurs de la nuit, la série a été relancée sous son titre international, Demon Slayer, et remporte un franc succès. La série compte actuellement 12 tomes en français. A raison d’un nouveau tome traduit et paru chaque mois, cette série en 23 opus devrait se terminer en 2021.
Image principales et extraits : © Koyoharu Gotōge/ SHUEISHA Inc /VIZ Media / Panini
