📚Elliot, 9 ans, est le seul rescapé du massacre de sa famille. Interrogé par la police qui cherche à comprendre ce qui s'est passé, le jeune garçon , encore sous le choc, ne semble avoir gardé aucun souvenir. Mais a t'il réellement oublié cette soirée ou pense t'il simplement que personne ne prendrait au sérieux son histoire de croquemitaine ? 🖊Croquemitaines de Mathieu Salvia et Djet est une bd fantastique à l'ambiance pesante et au rythme effréné. En se basant sur les peurs enfantines, les auteurs ont imaginés une société structurée et organisée pourchassant un enfant et son protecteur, dernier survivant d'un monde disparu. Le dessin de Djet insuffle une puissance graphique à une intrigue haletante et passionnante de bout en bout. En prime, l'intégral n'est franchement pas cher donc il serait dommage de s'en priver. 🧔chronique complète : https://www.mtebc.fr/croquemitaines-salvia-djet/
Bien que fan et collectionneur de ligne claire, j'ai été attiré par le sujet atypique et peu usité au contraire des histoires de vampires et autres loup garou. J avoue avoir été comblé par cette histoire originale. Un très bon scénario, un dessin dynamique type manga et un format comics. De quoi plaire à tout le monde. Un vrai coup de coeur
J’ai pas du tout accroché à l’histoire je trouve ça trop rapide, pas très bien amené, certes les dessins sont jolis mais ne font pas tout, j’ai regretté mon achat
Flirtant entre la bd,le comics et le manga..c est surprenant,et c’est vraiment tres beau ! A la fois violent et touchant.. a lire ,une belle surprise pour ma part
Ayant été sélectionné pour l'opération conjointe bubble / glénât, j'ai lu l'album Croquemitaines. Je n'ai pas souvent fait de résumé depuis que je suis sur le groupe, et je dois dire que passer après Pierre-Arnaud Mathieu et Yann Filbien ... Est un exercice risqué tant leur CR est bon ^^ Pour commencer après avoir lu la présentation sur ma quatrième couverture je me suis dit "tiens ça pourrais être intéressant à lire avec Inès (ma fille) faisant des cauchemars de temps en temps..." ajouté à cela le fait que le livre parle du deuil cela pourrait être intéressant. Mais dans le doute j'ai préféré lire la bd en solo pour la première fois. Et heureusement je dirais. Même si le thème abordé semble dédié à un jeune public, il ne l'ai qu'en apparence. Les dessins sont très sombre et sanglant. Même si le choix de couleur utilisé pour la coloration de laisse pas éclater un beau rouge sombre, on le devine aisément au fils des pages. L'histoire elle aussi est sur le même ton, sombre, triste. (après tout vous allez me dire que c'est le sujet traité qui veux cela) Elliott découvre le massacre de ses parents par un psychopathe. S'ensuit une course contre la mort, ou pour la vie plutôt, à travers la ville. Poursuivit par la nouvelle génération de Croquemitaines, ses seuls allié seront le père la mort, plus ancien Croquemitaines et son cauchemar. Ensemble ils devront réussir à fuir pour échapper à leurs poursuivant. Car le cas échéant un funeste destin les attend tous deux, bien désireux de faire disparaître Elliott, mais également de supprimer le Dernier. Une histoire tendre et insolite accompagné d'excellent dessins. Un agréable moment de lecture malgré un léger pincement au coeur pour ce petit bonhomme qui se révélera plus courageux malgré les épreuves.
Est-ce une bd? Est-ce un comics? Ou est-ce un parfait mariage entre les deux ? Le résultat est une histoire sombre et haletante qui revisite le mythe du croque-mitaine en une course poursuite macabre. Les planches sont magnifiques de détails et de couleurs. L'action est superbement retranscrite me laissant en tension constante. L'univers sombre des croque-mitaines et ses règles vus par des yeux d'enfants interpèlent forcément le lecteur par rapport à ses propres peurs. J'ai vraiment apprécié "Les croquemittaines", même si j'ai juste trouvé la fin un peu rapide. PS: l'édition intégrale offre un cahier graphique superbe.
Accepter ses peurs d'enfants pour mieux les surmonter, tel est le message simple de cet ouvrage. On se prend vite de sympathie pour l'histoire du jeune Elliott, jeune orphelin pris en charge par un croquemitaine un peu particulier. Mais ce qui est le plus plaisant dans cet ouvrage au format atypique, c'est sa réalisation, à la frontière entre manfra pour les scènes de combat et comic, avec des croquemitaines en guise de superhéros tiraillés par des questions existentielles. L'agencement des cases et la dynamique du récit évoquent Spiderman New Generation, et c'est bien agréable ...
Croquemitaines... Petit, j’avais ce rituel : 1 faire le tour de la chambre 2 jeter un œil sous le lit 3 : me coucher, monter la couverture jusqu’aux épaules et surtout ne JAMAIS sortir les mains ! Il m’attraperait ! Par chance je n’avais pas de placard mais j’imaginais l’angoisse de cette porte entrouverte, grinçante... et les yeux rouges incandescents de cette ombre qui m’observe prête à fondre sur moi sur j’avais eu le malheur d’ouvrir les yeux. Aujourd’hui il va sans dires que les chambres de la maison n’en possèdent toujours pas... des placards. je me lance donc dans cette lecture en faisant le constat que j’allais devoir affronter mes peurs d’enfant... Soit !! Croquemitaines... on va suivre le destin d’Elliott, un petit garçon qui adore les histoires de monstres. Il va être témoin du meurtre de ses parents et que les croquemitaines existent bel et bien, sauvé in extremis du carnage par l’un des plus puissants d’entre eux « le Père la mort. » Le garçon, dans sa fuite, va se retrouver mêlé à un conflit qui le dépasse, entre « anciens » respectueux des règles qui régissent leurs existences et jeunes croquemitaines, qui eux, ont décidé de s’en affranchir. un comics... costaud, de 192 pages, intégrale de 2 tomes sortis respectivement en avril et mai 2017, agrémenté d’un joli cahier graphique. Djet le dessinateur, ne manque pas de talent... son style est moderne, ciselé, ultra dynamique, il y a de très belles mises en scène, les planches sont noires et denses. Parfois trop... il m’est arrivé plusieurs fois de ne pas comprendre l’action, noyée dans un florilège d’effets en tous genres et... de tomber sur des cases qui manquent, elles cruellement de détails ( à se poser la question de savoir si elles étaient dessinées par le même artiste... perturbant !) Cela dit, l’ambiance et là, soutenue par une belle colorisation, que demander de plus ? Eh bien, j’aurai aimé avoir peur... l’histoire, centrée au départ autour des émotions du petit garçon ( il perd ses parents violemment et découvre que ses peurs sont bien réelles ) laisse très vite l’enfant au second plan. Le scénario bascule alors dans la série B, laissant la part belle à l’action et aux combats ( très joliment orchestrés) entre croquemitaines. Certes, il reste un message (affronter ses monstres, ses peurs, la rédemption, etc.) mais en tant qu’amateur du genre fantastique et horrifique, j’aurai aimé être plus impliqué émotionnellement. La peur joue principalement sur l’invisible, la suggestion, la pause... c’est là que ça devient terrifiant. L’album est ici trop « visuel » et dynamique pour obtenir l’effet. Ce récit est plus proche de Blade ou Underworld que de Poltergeist ou le dernier Invisible man (pour le raccrocher au cinéma). Une petite déception pour moi, mes peurs d’enfants ont été bien plus angoissantes... mais une bonne BD, rythmée, dans un univers fantastique et bourrée d’action pour les amateurs du genre.
Tout d’abord qu’est-ce qu’un « croquemitaine » ? Je vous propose cette définition : - Personnage maléfique imaginaire dont on menace les enfants pour les faire obéir ou pour leur faire peur dans le but de les faire obéir. - À mi-chemin entre le monstre et le fantôme, il se nourrit de nos peurs/idées noires/angoisses. - Violent, cruel, brutal, sans cœur, voire sadique ! Lecture jeunesse me demanderez-vous ? Le titre « Croquemitaines » pourrait le laisser supposer… La préface de Denis BAJRAM te met le doute d’entrée ! Et la lecture des 3-4 premières pages finit de te convaincre du contraire ! Car ce récit balance entre horreur et fantastique, entre parcours initiatique sur la maitrise de ses peurs et l’apprentissage du deuil, des thèmes lourds s’il en est, le tout façon road trip. Rapidement on sombre dans une atmosphère lourde, lugubre et horrifique, avec le destin brisé de ce petit garçon, Elliot, qui assiste au double meurtre de ses parents… et qui deviendra l’enjeu principal d’un conflit qui le dépasse. Ces « croquemitaines que l’on croyait disparus, enfouis dans les tréfonds de nos vieilles mémoires, sont merveilleusement revisités par Mathieu SALVIA, avec en toile de fond une guerre interne entre l’ « ancienne garde », ses traditions, et les « rebelles », jeunes dissidents sans aucune règle ! Coté graphisme, Djet ça en jette (slogan perso) !! Dessin efficace, esthétique, avec un cadrage/découpage dynamique, un rendu du mouvement exceptionnel, rapide et saccadé, des effets spéciaux comme au ciné, on sent à chaque instant les influences multiples du dessinateur, jeu vidéo, animation, Comics ou Mangas, mais le tout dans une parfaite harmonie ! La palette de couleur relativement réduite oscille entre la bichromie et les couleurs vives, du gris sale au rouge sang en passant par le vert malade (ça je l’ai lu quelque part) … Le travail sur les personnages n’est pas en reste, ceux-ci sont à la fois effrayants et charismatiques, l’apparence des croquemitaines bien travaillée ! En conclusion, je dirais qu’il y a un peu de « American Gods » dans cet album. Le récit nous replonge dans nos peurs enfantines, la mythologie des croquemitaines est diablement modernisée, c’est rythmé, et en même temps le destin bouleversé de ce petit Elliot qui crée une relation touchante avec le vieux croquemitaine Père-la-mort ne nous laisse pas sans émotion… Alors ce soir avant de vous coucher, n’oubliez pas de regarder sous votre lit, car « Le croquemitaine voyage la nuit, dans toutes les caves, sous tous les lits Il traine ses guêtres sans aucun bruit Prend garde à toi passé minuit!! » Tremblez, les croquemitaines sont de retour, bien décidés à hanter vos nuits !
