Malgré un scénario pointu, ce cycle 4 ne m'a pas convaincu pour différente raison. La première est le changement du style et le caractère du dessin, des planches parfois trop détaillées, en plus d'une palette de couleur relativement terne pour l'ensemble du cycle, et surtout le Tome 12 "Les Eaux de Golan" je ne sais pas non plus ce qu'il s'est passé concernant le dessin peu ragoutant (ou est passé la sexiness de Carmen ?). Un tome 11 complexe qui n'est pas très plaisant à lire, comme le début du tome 12. Le scénario est aussi farfelu avec une Carmen Mc Callum qui semble indomptable, mais surtout invincible avec une force d'anticipation incroyable ; bref, la parfaite wonderwoman mais j'aurais préféré voir la sensibilité et les faiblesses qu'elle présentait dans le 3ème cycle qui la rendait plus humaine. Qu'on se le dise, ce cycle m'a clairement refroidi sur la série "Carmen Mc Callum" que je pense stopper sur ce 4ème cycle.
Le douzième tome de la série Carmen McCallum offre un récit intense et percutant. L'action et le suspense sont omniprésents, avec une rencontre inattendue avec Pacman, le collègue de Vlad Nyrky de la série Travis, apportant une dimension importante à l'intrigue. Le dessin d'Emem maintient son excellence, son style captivant invite à une observation attentive. La collaboration avec le coloriste Froissard apporte une atmosphère sombre en adéquation avec le pessimisme du futur dépeint. Un tome qui ne déçoit pas les amateurs d'action, avec une ambiance visuelle soigneusement travaillée.
