Le mystère à base de voyage temporel involontaire m’a bien plu ! On a droit à beaucoup d’action, qui plus est bien mise en scène par les artistes (Dexter Soy, dont je ne suis pas fan, et Emma Rios). DeConnick utilise Helen Cobb, l’idole de Carol Danvers, à très bon escient pour soulever des questions de fond sur la mission et les aspirations personnelles de notre héroïne. L’arc à la Nouvelle-Orléans est une belle occasion pour le duo Carol Danvers / Monica Rambeau, dont la relation est assez chouette. Mais ça reste là aussi un arc porté sur l’action, avec au final peu d’intrigue. Le dernier arc ne me plaît pas du tout visuellement, mais il a le mérite d’être plus terre-à-terre en mettant en avant l’entourage personnel de Carol à New York… et en la confrontant à un problème de santé majeur. Dommage que ce tome s’arrête juste avant le crossover Avengers/Captain Marvel ‘L’ennemi intime’ qui n’a été publié en français que dans la revue Avengers Universe.
