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Avis des lecteurs de l'album:
2.5(2 avis)

Ce troisième tome est toujours aussi plein d’actions, et va conclure les arcs entamés (Black Bar / les brûlés) et en lancer (et conclure) un dernier arc en fin de tome avec le PRS et les conséquences de Bloodshot USA et Bloodshot Salvation (fin du run de Jeff Lemire) —————— Ce dernier tome est le meilleur des trois ; même si c’est toujours plein d’action, on suit un peu plus les pensées de Bloodshot. Le dernier arc amène même des réflexions intéressantes sur la tentation du pouvoir. Le plus gros regret pour moi sur ce run et en particulier sur ce tome est justement dans le fait qu’il y a beaucoup d’idées, d’antagonistes, d’actions , …. Du coup ça part un peu dans tous les sens , et ça aurait sûrement gagner à avoir une action un peu plus resserrée. Ça a à mon avis manqué d’un vrai boulot éditorial pour fluidifier un peu la narration et rendre le tout un peu plus fluide et les changements de lieux et d’action moins abrupts. —————— Au global un run plutôt chouette notamment pour son côté action décomplexée mais clairement moins abouti dans la narration et la progression que celui de Lemire sur le même personnage.

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Avant de découvrir ce troisième et dernier tome de la nouvelle série Bloodshot, il m’a fallu relire les deux premiers pour pouvoir vérifier plusieurs choses. La première était de voir si ma déception initiale était plus liée à l’absence de lien avec la série de Jeff Lemire ou si elle tenait plus à la qualité du scénario proposé. La seconde était de voir si une lecture bout à bout des deux premiers tomes changerait mon ressenti. Effectivement les deux tomes étant assez courts, une certaine frustration avait pu s’installer. Avant de parler du dernier volume, je vais d’abord vous donner le résultat de ma petite “expérience”. Tout d’abord, effectivement, ma déception initiale devait probablement être liée à l’absence de liens avec le run génial de monsieur Lemire. Depuis le temps j’en ai fais mon deuil et cette seconde lecture m’a un peu moins déçue. Par contre, je pense que le gros du souci se situait en fait dans le dessin. Je m’explique. Le premier chapitre du premier tome est dessiné par Tomas Giorello qui est un dessinateur récurrent chez Valiant et dont j’aime particulièrement le travail. Le reste du récit proposé dans le reste du premier tome et la totalité du second est dessinée par Bret Booth qui a un style qui ne me plaît pas du tout. Son style est trop typé années 90 pour moi et additionné à un récit bourrin très typé lui aussi... cela est trop pour moi. Je m’en suis rendu compte en lisant le tome 3 qui est dessiné par Marc Laming et Pedro Andreo qui ont un style beaucoup plus actuel et là une fois encore j’ai apprécié ma lecture alors que de son côté le scénario n’a pas évolué. Pour le second point, effectivement la lecture bout à bout a supprimé toute frustration mais cela n’a rien changé concernant ce que j’ai perçu du récit qui me paraît toujours aussi brouillon. Parlons maintenant de ce dernier tome. L’ouverture se fait sur un chapitre qui n’a rien à voir avec le reste de la série d’un point de vue scénaristique et franchement je l’ai trouvé très sympa. On retrouve un peu notre cher Ray Garrison des années Lemire et ça fait plaisir. La suite du récit principal commence avec le chapitre suivant et si le dessin vient améliorer sensiblement l’expérience de lecture, le scénario garde les mêmes défauts que précédemment. C’est toujours aussi bourrin et la quantité d’organisations tournant autour de Bloodshot fait qu’on finit un peu par être perdu, surtout qu’il y a un véritable tournoi de chaises musical concernant le rôle du méchant. Ça devient vite assez flou. Par contre j’ai beaucoup apprécié l’apparition de quelques personnages emblématiques de l’univers Valiant, même si je trouve ça complètement fou que ça n’ait pas été fait avant. Je me demande si ce n’est pas en réponse à des râleries de fans. Dans ce tome nous retrouvons également KT et Wilfred Wigans qui sont tirés du film Bloodshot alors qu’ils ont été créés pour le Film Sony et que d’après Dinesh Shamdasani, Valiant n’en possède pas les droits. Le rôle de Kt est assez secondaire et n’apporte pas grand chose, par contre Wigans cherche à apporter de l’humour grâce à ses longues répliques. Son rôle fonctionne plutôt bien et est cohérent avec sa personnalité dans le film, donc bon point pour moi. Le run de Tim Seeley se termine de façon très ouverte sans faire plus d’une nouvelle allusion à sa famille et c’est pour moi le plus gros défaut de cette série. Fort heureusement, le tome se conclut avec un récapitulatif de la vie de Bloodshot qui ne semble pas avoir été réalisé par Tim Seeley et qui a l’air de vouloir remettre le travail de Jeff Lemire au centre des prochaines aventures du personnage. Conclusion : Ce troisième et dernier tome de la série est plus agréable visuellement mais le récit est toujours aussi confus, la faute à de trop nombreuses organisations présentes autour de Bloodshot. Il reste malgré tout le meilleur des trois tomes de la série. Il semble enfin que le travail de Jeff Lemire soit remis en avant pour la suite des aventures du personnage. Thomas.

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