Le tome reprend les 4 arcs Colorado - la Traque - l’homme Analogique -Bloodshot Island + la suite Bloodshot USA + l’annual de 2016 Ce tome suite directement le tome « the Valiant » et précède « bloodshot Salvation » ( 2 tomes) —————— Après les événements de The Valiant, Bloodshot est redevenu Ray Garrison a été purgé de ces nanites. En pleine crise d’identité et dépression, il va être confronté à des tueurs qui ont récupéré ces nanites et il va devoir les arrêter ——————- Bloodshot est l’anti-héros ultime ; sorte de punisher indestructible, il est rongé de doutes, de folie , de remords et de questionnnements Jeff Lemire va ainsi l’emmener dans une quête ensanglantée et le confronter à ces peurs. Le sujet de l’identité, de la redemption et de « qu’est ce qui fait un héros » sont au centre du récit ; le ton au milieu d’un déchaînement de violence et d’hémoglobine Graphiquement c’est impeccable tout du long ;je ne connaissais pas bien Mico Suyan : c’est très bon ; j’adorais Doug Braithwaite pour son XO Manowar avec Matt Kindt : ça confirme son talent 👌 Très fun au global et l’histoire a suffisamment de rebondissements pour se renouveler tout au long des 640 pages de cette intégrale ——————- Vous aimerez si vous aimez: Les actionners bourrins et malins , les anti-heros torturés, les ambiances glauques et malsaines (surtout pour le premier arc) —/————- A éviter si: Vous aimez les récits ou les gentils sont gentils et ne tuent personne, personne ne se fait tuer , et les conflits se règlent autour d’une bonne discussion et d’une chanson scout au coin du feu
Tout bonnement excellent! On se régale à suivre ce run de Bloodshot qui redonne de l’humanité au personnage sans régner sur l’action.
Intégrale inégale tant sur le fond que sur la forme. Un Lemire qui retranscrit bien la psyché du personnage mais ne pousse pas assez loin le curseur, avec une trame qui se relève finalement assez classique. Loin d’un Harbinger, mais pas inintéressant pour autant ! Mention spéciale au travail d’édition de Bliss comme d’habitude au top.
Cette intégrale a été pour moi l'occasion de relire toute cette première et plus grosse partie du run de Jeff Lemire puisque celle-ci regroupe Bloodshot Reborn et USA. Parfois il y a des récits qu'on adore à la première lecture parce qu'ils provoquent chez nous une plus ou moins forte surprise et puis on garde ce souvenir en nous qui peut parfois s'amplifier et fausser le souvenir originel. C'est comme ça qu'on finit par idéaliser un récit et qu'on finit par être complètement déçu à la relecture. J'ai déjà vécu ça sur pas mal de mes lectures de Spider-man notamment, mais je vous rassure, ce n'est absolument pas le cas de Bloodshot reborn. C'était la troisième fois que je relisais les deux premiers tomes de Reborn et la seconde pour le reste du récit et pas une seule fois je ne me suis ennuyé alors que j'avais encore bien en mémoire la plupart des évènements. Même sans l'effet de surprise, ce récit garde tout son intérêt grâce à son scénario aux petits oignons, son dynamisme et ses multiples personnages très travaillés. Nous faisons face à un Bloodshot torturé, seul avec lui-même et devant du coup faire face à tous ses souvenirs de massacres passés. Il finit donc par sombrer dans l'alcool et subir la présence de la version cartoon de lui-même et d'une hallucination ayant la forme de Kay qui l'a délivré des nanites. C'est l'arrivée d'un homme au physique et aux pratiques similaires aux siennes lorsqu'il était encore Bloodshot qui va finalement le sortir de cette mauvaise situation. Ce "nouveau" Bloodshot massacre des gens à tour de bras et doit être à tout prix arrêté. C'est l'ambiance très typée thriller et l'aspect torturé de Ray Garisson qui m'ont séduit la première fois et qui me séduisent encore. Cette ambiance évolue d'ailleurs totalement dans le tome 3 puisqu'on passe à quelque chose de plus futuriste avec des petits effets à la Mad max des plus réussis. Je n'entrerais pas plus dans les détails pour ne pas vous gâcher la découverte mais sachez que ce récit reste toujours aussi bon même après plusieurs lectures. En tout cas, je me suis régalé. Niveau dessin on retrouve tous les dessinateurs talentueux qui ont fait les plus belles heures de la maison Valiant. Conclusion : Le run de Jeff Lemire sur Bloodshot a une très très bonne cote auprès des lecteurs et force est de constater que celui-ci garde tout son intérêt même une fois que l'effet de surprise est passé. N'hésitez plus à commencer cette aventure, c'est devenu un récit incontournable de l'éditeur mais aussi du monde du comics. Thomas.
J’avais précédemment récupéré le premier tome de Bloodshoot Reborn pour tester ce comics…Au bout de quelques minutes je savais déjà que j’achèterais l’intégrale ! Jeff Lemire au scénario est comme toujours très bon et entreprend de nous présenter un héro ayant perdu ses pouvoirs. Une sorte de Terminator qui serait devenu humain, au sens biologique comme psychologique du terme. Un héro torturé comme on les aime… Comme toujours les comics Valiant peuvent se lire sans être un aficionado mais il est quand même plus sympathique d’avoir lu The Valiant pour comprendre l’importance de Kay dans la présente oeuvre… L’auteur crée aussi des nouveaux personnages, mais je préfère vous laisser la surprise. Les dessins sont tout bonnement fantastique surtout durant les 200 premières pages ou j’ai trouvé une sorte d’ambiance à la Punisher jouissive. On est sur un énorme tome de plus de 600 pages qui non seulement nous offre la série complète mais en profite pour nous rajouter Blooshoot USA. Bliss sait ravir ses lecteurs dans ses éditions et nous présente un récit bien meilleur que le film hollywoodien sortie récemment. Que demander de plus ?
