Une nouvelle maladie incurable se répand au Japon : la métamorphie. Ceux qui sont touchés se transforment, peu à peu, en animaux. Comme Handa, qui lentement devient un panda. Licencié à cause de sa maladie, il est embauché par son ancien camarade de classe, Takebayashi, qui a monté une agence de détective privé spécialisée dans les affaires impliquant des métamorphes.
Un manga introspectif et poétique
Étrange manga que ce Panda Detective Agency : ici, malgré un postulat de base relativement classique qui pourrait faire un très bon shonen à base de combats et de super-pouvoirs, on s’éloigne totalement de cela pour aller vers quelque chose de beaucoup plus intime, introspectif et poétique. Chaque chapitre de ce premier tome est une enquête en soi, qui mène les héros à la recherche de personnages qui peu à peu s’éloignent de l’humanité, posent des cas de conscience, et questionnent le héros. Contemplatif, poétique, doux-amer, dérangeant, envoûtant… Les adjectifs qui peuvent qualifier ce Panda Detective Agency sont nombreux ; « différent » est peut-être celui qui convient le mieux.
D’autres histoires pleines de tendresse à découvrir dans « Tout au bout du quartier »
Pour découvrir plus en profondeur l’auteur et son univers, Mangetsu a également publié le recueil d’histoires courtes « Tout au bout du quartier », qui est (pour les meilleures histoires) dans la même veine : de l’onirisme, de la poésie, de la tendresse, et un regard particulier sur le monde, qui gagne à être découvert.
Panda Detective Agency et Tout au bout du quartier, de Pump Sawae, éditions Mangetsu
Images © Pump Sawae / éditions Mangetsu