Ils sont trois. Trois individus. Trois membres d’une même famille. Trois générations. Mia, la plus jeune, est une lycéenne qui rêve de devenir danseuse, même si pour atteindre son objectif il faudra qu’elle s’accroche. Gianni, son père, l’a élevé seul depuis sa plus tendre enfance et se néglige. Elsa, sa grand-mère, est une ancienne artiste, veuve et tout juste sortie d’un long combat contre le cancer. Ces trois individus liés par les liens du sang s’aiment plus que tout et vivent dans une interdépendance qui les dépasse. Chacun souffre à sa manière, mais peut compter sur le soutien des siens.
Elles sont trois. Trois parties. Trois couleurs Pantone. Trois tranches de vie. Dans cette histoire familiale intimiste, Giulio Macaione parvient à retranscrire avec précision et émotion les sentiments et difficultés quotidiennes de ses personnages. Avec une véritable attention et douceur, il dessine les tourments intérieurs de chacun avec beaucoup de délicatesse. Sa narration sur le fil, dans laquelle les sentiments personnels sont exprimés avec une grande justesse et sensibilité, se construit au travers des secrets, du besoin d’intimité, mais aussi de l’importance de partager avec les autres. Dramatique et bouleversante, son histoire d’amour, d’amitié et de liens familiaux est pétrie de souvenirs. De Venise à un petit village de la Sicile en passant par Milan, elle invite à prendre en main sa propre vie tout en soutenant celle des autres. À ne pas aller à l’encontre de ses convictions, à croire en ses rêves, à tout faire pour ne rien regretter, mais aussi à savoir lâcher prise de temps en temps.
Sirocco de Giulio Macaione, Ankama
Traduit par Anouck Leroy-Callens
Illustration principale et extrait : © Giulio Macaione / Ankama
